Construite de 1976 à 1979 par le groupe Andrault et Parat, la tour Totem comprend 207 logements. Les blocs de logement sont accrochés en grappe sur une structure porteuse centrale apparente composée de 4 poteaux et de poutres de 14 mètres de porte-à-faux, leur orientation est censée optimiser leur vue sur la Seine. La décoration de son hall est l’œuvre de l'artiste Yvette Vincent-Alleaume.
Avec une physionomie immédiatement identifiable, de style brutaliste, c'est l'une des tours les plus originales du Front de Seine.
Les architectes Michel Andrault et Pierre Parat expriment ici leur foi dans l’architecture moderne et leur inventivité dans la forme.« Exprimer le squelette, la structure : c’est ça l’architecture. Tout le reste n’est que du décor »
résume bien leur conviction. Haute de 100m (le maximum autorisé à cette
époque), la tour s’articule autour d’un noyau central en béton dans
lequel sont concentrées les circulations (escaliers, couloirs,
ascenseurs).
Placés en étoile, les logements viennent s’accrocher à cette structure
laissée volontairement apparente : groupés par trois niveaux, les
modules sont vitrés et offrent des vues multiples sur la Seine.
Inaugurée en 1978, la tour Totem compte 207 logements de standing.
La tour Totem, une géante à la taille de guêpe…
La réglementation des IGH impose alors aux architectes une base rétrécie – dite « taille de guêpe » – afin de désolidariser le bâtiment de son support, ce qui favorise la circulation piétonne dans et entre les ilots. L’autre contrainte est la hauteur, que la tour Totem respecte au taquet : maximum 100 mètres et 32 étages. Cet aspect de type « gratte-ciel » représente une autre raison du désamour envers ce bâtiment, alors même que tous les immeubles à usage résidentiel du Front de Seine affichent une telle verticalité à l’américaine. Seules les constructions à usage de bureaux sont plus bas. Pierre Parat affirmait lui-même ne pas aimer outre-mesure les tours, préférant la forme pyramidale (comme le Palais omnisports de Paris-Bercy, dont il est coauteur). C’est d’ailleurs sans doute pour cela que Galy-Dejean a pensé au duo, certain que les architectes allaient avec conviction s’affranchir des codes et jouer avec les lignes directrices du projet Beaugrenelle tout en s’y conformant. La première liberté prise est le choix de la structure apparente, du squelette à corps ouvert. Il s’agit de fûts porteurs et d’un noyau central en béton où se concentrent les ascenseurs et l’escalier (circulation verticales) et auquel se rattachent en diagonale des cubes de verre en volume le long de la façade, orientés à 45 °.
Andrault et Parat s’écartent ainsi du banal mur-rideau. Ils offrent aux deux façades miroir différentes, « tourmentées », de pétillants jeux de lumière variés grâce à l’axe des cubes, groupés par trois niveaux, habillés d’une serrurerie teintée en marron, et aux ouvertures et allèges recouvertes
d’un ton doré. L’ensemble extérieur s’apparente à une sculpture, une grappe de raisins ou un arbre fruitier (qui n’est pas sans rappeler les Choux de Créteil) aux allures surréalistes : il n’est donc pas étonnant que la plaquette commerciale de la tour Totem ait été réalisée par l’excentrique Salvador Dalí (1904-1989), accompagnée d’un texte présentant le « Totem des totems ».
… qui butine des appartements aux vues exceptionnelles
La tour Totem est composé de 207 appartements de standing, de 33 m2 à 131 m2 environ, répartis en étoile, reflets des avancées de verre et de la forme octogonale du socle. Ce sont désormais, pour la plupart, des résidences principales. Les 8e, 16e et 24e étages disposent de terrasses de 5 m2 environ. Chaque logement bénéficie d’une double voire une triple orientation ainsi que d’une agréable vue sur la Seine.
Achevée en 1970, cette tour est l'une des premières construites du projet Beaugrenelle. Elle fut construite en même temps que la tour de Mars et que la Tour Évasion 20001.
Description
Elle a la particularité d'avoir une façade réalisée par des panneaux de mosaïque.
Cette tour comporte 220 appartements (chambres individuelles et studios y compris)
Aux niveaux 0, +1, +3 et +4 on trouve les caves de l'immeuble.
le niveau 2 est destiné au hall d'entrée, et aux locaux affectés au gardiennage.
Le niveau +5 quant à lui comprend les galeries techniques.
Les autres niveaux comprennent des appartements, des chambres individuelles ou studios
Cette tour comporte 220 appartements (chambres individuelles et
studios y compris) Aux niveaux 0, +1, +3 et +4 on trouve les caves de
l'immeuble. le niveau 2 est destiné au hall d'entrée, et aux locaux
affectés au gardiennage. Le niveau +5 quant à lui comprend les galeries
techniques. Les autres niveaux comprennent des appartements, des
chambres individuelles ou studios.
La tour a fait l'objet d'un ravalement complet et une rénovation
profonde, dont les travaux s'achevèrent début 2014. La dalle de l'îlot
Vega a été rénovée et remodelée dans le cadre de la rénovation de la
dalle, afin de la rendre plus fonctionnelle et plus sûre, avec la
création de jardins arborés et la modernisation de l'éclairage.
Leurs façades élégantes, typiques des années 1970, sont couvertes
de plaques d'aluminium anodisé naturel pour la Tour Perspective I et de
plaques d'aluminium laquées pour la Tour Perspective II.
Ces immeubles sont organisés en deux blocs d'appartement reliés
par une colonne d'escaliers réservés aux évacuations d'urgence.
Contrairement à d'autres tours dont chaque étage suit à peu près le même
plan interne, les tours Perspective reposent sur deux plans principaux
qui alternent d'étage en étage. À un étage sur deux, les deux moitiés de
l'immeuble communiquent par l'intermédiaire des escaliers de sécurité.
Dans l'autre cas, des appartements situés plus près du cœur
interdisent le passage d'un bloc à l'autre. Les accès aux escaliers
d'évacuation ont alors lieu par l'étage inférieur (ainsi de nombreux
appartements comportent un petit escalier qui donne sur les parties
communes de l'étage inférieur et sont ainsi indirectement reliés aux
escaliers centraux).
Les tours disposent de deux étages abritant des appartements
desservis par des ascenseurs privatifs au 31ème et au 32ème étages. Le
niveau 3 abrite les appartements de fonction des concierges et des
superviseurs. Le niveau 5 est réservé à des équipements techniques, les
niveaux -1 et 4 abritent exclusivement des caves individuelles.
L'entrée et l'accueil étaient initialement prévus uniquement au
niveau 2 (niveau de la dalle qui relie les immeubles du Front de Seine)
constitué des grands espaces du hall d'accueil, très haut de plafond.
Le niveau 0 ou Rez-de-chaussée de la Tour Perspective I débouche sur la rue Robert de Flers
(complètement couverte par la dalle). Initialement prévu exclusivement
pour des usages techniques, l'accès à ce niveau a été facilité depuis
l'aménagement en 1985 de deux petites entrées qui donnent sur les
ascenseurs.
Le Rez-de-chaussée de la Tour Perspective II donne quant à lui sur la coulée verte au niveau du Quai André Citröen.
Rénovation énergétique
En 2022, la Tour Perspective II entame un chantier d'isolation thermique
par l’extérieur (ITE) permettant un gain énergétique de 32%. C'est la première tour du quartier du Front de Seine a réaliser ce type de travaux, achevés en 2023.
L'entrée, au niveau 0 ou rez-de-chaussée, donne sur la rue Robert de Flers.
La réception, l'accès aux boites aux lettres et les ascenseurs du
parking, sont au niveau 2 ou "sur la dalle".
Jusqu'au 8e étage, se partagent des caves et deux logements de gardiens.
Les premiers appartements se trouvant au 8e étage, on compte donc 25
étages habités pour un total de 250 logements. Au 33e étage, les
appartements sont des duplex (il y a donc 34 étages en réalité).
Cette tour, ravalée en 2012, est la seule du quartier de Beaugrenelle à bénéficier d'une piscine accessible à ses résidents au dernier étage. Elle sert de réserve d'eau pour les colonnes humides du réseau anti-incendie
La tour Evasion 2000 présente à sa base une échancrure en « taille de guêpe » :
signature commune à la vingtaine de tours du quartier, elle permet de
réduire de 30 à 50 % l’emprise au sol et de favoriser la circulation
piétonne. Il s’agit d’une tour résidentielle de prestige. Elle est la
seule à être équipée d’une piscine privée au dernier
étage : réservée aux résidents, elle sert également de réservoir d’eau
en cas d’incendie. Le hall d’entrée est somptueux, tout comme l’entrée
de l’ascenseur habillé de sublimes panneaux laqués, œuvres des artistes Sido et François Thévenin.
Les façades de la tour sont rythmées par des travées verticales de fenêtres en bandeaux horizontaux, placées en léger ressaut. La base de l’immeuble est
particulièrement soignée avec son habillage en carreaux de céramique.
Enfin, les quatre angles de la tour sont traités « en creux « avec beaucoup d’élégance.
La tour Evasion 2000 : le hall d’entrée
La tour Evasion 2000 : panneaux laqués de l’ascenseur, œuvre de Sido et François Thévenin.
La Tour ESPACE 2000 achevée en 1976 par l’agence d’architecture Delaage- Tsaropoulos, la tour de logements Espace 2000 fait partie de la vingtaine d’Immeubles de Grand Hauteur construits le quartier Beaugrenelle dans les années 1970.
Dotée d’une structure conçue en béton armé, la tour est entièrement recouverte d’une résille en béton qui lui confère un aspect brutaliste. Constituée de panneaux préfabriqués en pointe de diamant, cette résille affirme la matérialité du bâtiment et offre une animation remarquable de ses façades.
Comme toutes les tours de Beaugrenelle, sa signature est sa base biseautée en « taille de guêpe » qui réduit l’emprise au sol. Placée en porte-à-faux, la tour donne la sensation de flotter au-dessus de la dalle.
La tour Adagio
Un ensemble hôtelier
Cette tour de 30 étages est construite en 1977 par les architectes André Laurenti et Jean Peccoux. A l’origine, elle est destinée à accueillir 203 logements mais est finalement transformée en ensemble hôtelier, le Flatotel de Beaugrenelle. La tour prend ensuite le nom de tour « Paris Côté Seine ». Rachetée en 2003 par Pierre et Vacances, la tour a fait l’objet d’une rénovation complète par l’agence d’architecture Valode et Pistre. C’est aujourd’hui la résidence Adagio Paris Centre Tour Eiffel, appartenant au groupe Accor : elle propose des locations meublées de standing.
Une dimension sculpturale et futuriste
Haut de 98 mètres, le gratte-ciel est caractéristique de l’architecture moderne des années 1970. Il se singularise par sa base étroite en béton, appelée « taille de guêpe », surmontée de volumes prismatiques placés en porte-à-faux.
A l’origine, les façades sont recouvertes de panneaux en couleur
(bordeaux, gris, ocre). Lors de la rénovation, les façades ont été
recouvertes de panneaux d’aluminium qui lui donnent une
dimension sculpturale. A l’intérieur, les espaces ont été
considérablement remaniés pour aboutir à de petits appartements (377
studios et 2-pièces). La résidence Adagio est l’une des tours les plus
futuristes du quartier Beaugrenelle.
L’hôtel Novotel Paris Tour Eiffel, connu avant le XXIe siècle sous le nom d'« hôtel Nikko », est un gratte-ciel hôtelier situé dans le quartier du Front de Seine, dans le 15e arrondissement de Paris, en France.
Entre 2001, date du rachat par le groupe Accor, et 2003,
date de la réouverture de l'hôtel sous l'enseigne Novotel, 25 millions
d'euros ont été investis pour supprimer le style « japonisant » de
l'hôtel.
Avec 764 chambres, c'est un des plus grands hôtels parisiens en
termes de capacité, classé « gros porteur ». C'est aussi le second
Novotel classé quatre étoiles de Paris avec le Novotel Les Halles, classement conservé grâce à son précédent propriétaire et à ses équipements (piscine, sauna, salle de fitness).
En 2015, l'immeuble et le fonds de commerce de l'hôtel sont rachetés par Chuc Hoang, un homme d'affaires français d'origine vietnamienne. En 2022, l'hôtel supprime les bouteilles en plastique.